GIRAUDEAU Gaston, Jean, André
Naissance : 16/08/1892 à Règneville (Manche)
Entré en service : 14/04/1913 Origine : Marine marchande
Informations relatives au décès
Grade : Enseigne de vaisseau de 1ère classe
Affectation : Patrouilleur Caudan Fonction : Commandant
Date : 18/12/1918 Age : 26 ans
Lieu : Golfe de Smyrne (Turquie)
Références : |
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal civil de Toulon le 26 avril 1920. |
MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS
Circonstances du décès Patrouilleur Caudan : CC Foillard (Cdt de l'escadrille de dragage), EV1 Giraudeau (Cdt du Caudan)
Après la guerre, une escadrille de dragage fut créée pour dégager le golfe de Smyrne des mines à orin, turques et anglaises, mouillées le long des côtes turques. Cette escadrille comprenait les dragueurs Caudan et Canche et le patrouilleur Iéna ; celui-ci, trop lent pour draguer, fut chargé de détruire les mines dont l'orin avait été cisaillé par les deux premiers.
L'escadrille appareilla le 18 décembre 1918 à 7 heures et commença à 7h30 le dragage entre l'Ile Longue et la côte, où 3 mines furent draguées par le Caudan et coulées par l'Iéna.
A 9 heures, alors qu'il se trouvait à 2 milles dans le Sud-est de la pointe nord de l'Ile Longue, le Caudan heurta successivement deux mines qui explosèrent et il coula presque immédiatement.
Il y eut 27 disparus et 11 survivants qui furent récupérés par la Canche et embarqués à bord du Du Chayla en rade de Smyrne.
Citations & Décorations
Le 24 décembre 1918, l'enseigne de vaisseau Giraudeau a reçu la citation suivante à l'ordre de la Division :
"Officier d'une énergie et d'une bravoure à toute épreuve, s'est distingué à maintes reprises dans le commandement d'un groupe de patrouilleurs dragueurs. Commandant le Caudan chargé du dragage des mines à l'entrée de Smyrne, s'est acquitté de sa tâche avec un courage et un zèle inlassables; après avoir pendant 6 semaines, pris une part prépondérante à la destruction d'environ cent mines, a sauté et péri glorieusement au cours des opérations."
Par décret du 9 août 1920 (JO du 13 août 1920), il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
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