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COURBET Amédée, Anatole, Prosper
Naissance : 26/06/1827 à Abbeville (Somme)
Entré en service : 01/10/1847
Origine : École Polytechnique
Informations relatives au décès
Grade : Vice-amiral
Affectation : Escadre d'Extrême-Orient
Fonction : Commandant en chef
Date : 11/06/1885 Age : 58 ans
Lieu : Makung (Chine)
MORT DANS L'ACCOMPLISSEMENT DE SON DEVOIR A LA SUITE DE SA PARTICIPATION AUX OPÉRATIONS
Circonstances du décès A la suite de l'incident de Bac-Lé, sur la route de Lang-Son au Tonkin où les Français subirent un échec le 24 juin 1884 face aux troupes chinoises, alors qu'ils pensaient pouvoir compter sur l'engagement de la Chine de retirer ses troupes, Paris protesta avec énergie et adressa à la Chine un ultimatum qu'il convenait d'appuyer par des démonstrations de force.
Le 1er juillet 1884, le vice-amiral Courbet fut nommé commandant en chef des divisions navales du Tonkin et de Chine. Le 19 juillet il mouilla avec dix bâtiments dans la rivière Min à une vingtaine de kilomètres de la mer pour assurer un blocus rapproché de Fou-Tchéou. Nos ultimatums répétés restant sans réponse, il reçut le 22 août l'autorisation d'ouvrir le feu.
Du 23 au 29 août nos unités coulèrent 22 navires chinois, bombardèrent l'arsenal, détruisirent tous les forts et casemates implantés sur les rives de la rivière Min, forcèrent les passes de Mingan et de Kim-Pay et se retrouvèrent en mer libre.
En application d'une politique de prise de gages, Courbet avait également reçu l'ordre d'agir contre l'île de Formose. Dans les premiers jours du mois d'octobre, un débarquement permit la prise de la ville de Keloung, mais le 8 octobre un deuxième débarquement tenté par une force d'environ 600 hommes à Tam-Sui, à 30 milles de Keloung, fut un échec.
Début mars 1885, Courbet déclara le riz contrebande de guerre, établit le blocus du Yang-Tsé et de Shang-Haï. Le 29 mars, il lança une attaque bien préparée contre la rade de Makung, dans les îles Pescadores situées entre Formose et le continent asiatique. Le 31 mars l'archipel était entre nos mains.
Le 4 avril un protocole d'armistice fut le prélude d'un traité qui fut signé le 9 juin.
Le 11 juin 1885, l'amiral Courbet, épuisé par cette longue campagne, mourut à bord du Bayard en rade de Makung. Le retour de son corps fut l'occasion de nombreuses manifestations de sympathie et il eut en France des funérailles exceptionnelles.
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