GUYON Jacques, Émile, Jean, Marie

Naissance : 03/05/1924 à Toulon (Var)
Entré en service : 01/09/1944
Origine : École navale (promo 45)

  Informations relatives au décès

Grade : Enseigne de vaisseau de 1ère classe
Affectation : Dragueur Myosotis
Fonction : Chef des services transmissions /détection/manœuvre
Date : 20/06/1949     Age : 25 ans
Lieu : Phong-My, au mille 116 du Mékong (Sud-Viêt-nam)

  MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS

  Circonstances du décès

L'enseigne de vaisseau Guyon trouva la mort le 20 juin 1949 lorsque son bâtiment, le dragueur Myosotis sauta sur une mine posée par le Viêt-minh au mille 116 du Mékong (lieu dit Phong-My), par le travers de Culao-Gien, en bordure de la plaine des Joncs. Le bâtiment coula immédiatement sous le feu des rebelles embusqués sur les berges.
La VP 41 qui était en patrouille dans le voisinage put rallier et sauver 18 membres de l'équipage, 7 corps furent retrouvés sur la berge.
Le bilan fut de 19 disparus dont l'enseigne de vaisseau Guyon et l'officier des équipages Lageat.
Selon certains témoignages, l'enseigne de vaisseau Guyon, vraisemblablement blessé, aurait pu rejoindre la rive à la nage où il aurait été capturé par le Viêt-minh.

  Citations & Décorations

Par décision du ministre de la Défense nationale et du secrétaire d'État aux Forces armées (Marine) parue au JO du 6 mai 1951, l'enseigne de vaisseau Guyon a reçu à titre posthume la citation suivante à l'ordre de l'armée de Mer :
"Était embarqué à bord du Myosotis lorsque celui-ci a sauté sur une mine rebelle sur le Mékong le 20 juin 1949. A trouvé une mort glorieuse à cette occasion dans l'accomplissement de son devoir."
Cette citation comporte l'attribution de la croix de guerre des TOE avec palme.

Par décret du 5 mai 1951 (JO du 8 mai 1951), il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.

           Avancement

        Brevets, Certificats

        Commandements

           Affectations

  Autres informations

Arrété par la Gestapo en Juillet 1943, Jacques Guyon sauta du train qui l'emmenait à Buchenwald.

Ayant réussi à rejoindre Paris il participa à sa libération en août 1944 dans les rangs des Forces françaises de l'intérieur, avant de s'engager dans la 2e Division blindée.

Par décision du 18 novembre 1944, il a reçu la citation suivante à l'ordre du régiment :
"Jeune engagé plein d'allant, a reconnu au cours d'une patrouille à pied le 18 novembre 1944 à Breménil, un canon antichar ennemi, a signalé cet objectif à un chef de char qui l'a mis hors de combat."
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze

Date de mise à jour de la fiche :  01/01/2013