CANNEBOTIN René, Victor
Naissance : 22/05/1889 à Bordeaux (Gironde)
Entré en service : 08/10/1909 Origine : Marine marchande
Informations relatives au décès
Grade : Lieutenant de vaisseau
Affectation : HMS Fidelity Fonction : Commandant en titre
Date : 01/01/1943 Age : 53 ans
Lieu : Océan Atlantique
Références : |
Note n°6746 du 7 août 1946 du service central maritime de l'état civil.
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal civil de Marseille le 14 août 1946 et transcrit sur le registre des décès (article 684) de Marseille le 14 octobre 1946. |
MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS
Circonstances du décès HMS Fidelity :
LV Cannebotin et Péri, EV1 Gauffriaud, IM 2 Degorge, Lt RNVR Avencour, Christophe, Crouzat, Mathé, Pruvost et Stora, 1st Off. Bayard.
Opérant comme bateau-piège, le cargo français Rhin avait réussi à couler le cargo allemand Corrientes le 8 mai 1940 à Las Palmas. L'enseigne de vaisseau Péri, agent du SR français, avait été l'instigateur de cet exploit.
A l'armistice, après l'apaisement de violentes dissensions, le LV Cannebotin, qui était commandant en titre, reconnut finalement l'autorité de Péri. Celui-ci prit le commandement opérationnel du Rhin et choisit de poursuivre sa mission sous le contrôle de l'Intelligence service, plutôt que de se rallier aux FNFL. L'Amirauté britannique intégra alors dans sa flotte le cargo qui prit le nom de HMS Fidelity et arbora le White ensign, tandis que ses officiers et gradés recevaient une commission temporaire d'officiers de la Royal Navy.
Le Fidelity effectua quelques missions sur les côtes françaises pour le compte de l'Intelligence service, puis devant opérer en Extrême-Orient, il fut aménagé pour embarquer une vedette rapide et l'hydravion du sous-marin Surcouf. En décembre 1942, il fut incorporé au convoi ONS 154 qui faisait route vers Freetown.
Le 27 décembre, ce convoi fut attaqué par une meute de vingt U-Boote et plusieurs navires furent coulés. En raison du nombre important de naufragés, le Fidelity participa à leur recherche. Manœuvrant mal, il mit à l'eau sa vedette et repêcha les survivants du navire-commodore, mais une avarie de machines l'éloigna du convoi. Avec ses naufragés, il fit route à vitesse réduite vers les Açores et il ne donna plus de ses nouvelles.
Torpillé par l'U 435, il fut la quatorzième victime de cette attaque de sous-marins allemands.
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