LE BRIX Joseph, Marie
Naissance : 22/02/1899 à Baden (Morbihan)
Entré en service : 02/04/1918 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Lieutenant de vaisseau
Affectation : En congé de l'aéronautique navale Fonction : Chef de bord et pilote du Dewoitine 33 "Trait-d'Union II"
Date : 12/09/1931 Age : 32 ans
Lieu : En Sibérie, région de l'Oural
MORT DANS L'ACCOMPLISSEMENT DE SON DEVOIR
Circonstances du décès Le 12 septembre 1931, à bord du monomoteur de grand raid Dewoitine 33 "Trait-d'Union II", le lieutenant de vaisseau Joseph Le Brix tentait une première liaison sans escale entre la France et le Japon.
A la suite d'une panne de moteur, l'avion s'écrasa au sol dans la région de l'Oural*, entraînant dans la mort le pilote et son mécanicien René Mesmin.
Marcel Doret, chef-pilote de la Société Dewoitine, qui était commandant de bord et pilote, put sauter en parachute et survécut.
*près de l'embouchure de la rivière Tanypa, proche de Kraftasinsk, dans la République autonome de Bachkire (URSS)
Citations & Décorations
Par décision ministérielle du 19 septembre 1931, le Gouvernement de la République cite à l'ordre de la Nation
M. Joseph-Marie Le Brix, lieutenant de vaisseau, pilote aviateur,
Officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieures, 2 citations
"Officier aviateur hors de pair, joignant aux plus grandes qualités militaires et professionnelles. les hautes vertus d'un cœur exceptionnellement trempé : bravoure exemplaire, énergie à toute épreuve, pur sentiment du devoir.
Envoyé au Maroc en août 1925, prend une part brillante aux opérations de l'escadrille 5 B 2. Conquiert par son entrain, son audace intelligente et réfléchie deux citations à l'ordre de l'Armée et la croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Rentré en France, se consacre avec une foi ardente aux missions les plus hardies de l'aviation.
En compagnie de Costes, au cours d'une magnifique croisière, montre les couleurs françaises dans toutes les capitales de l'Amérique du Sud, atteint New-York, traverse l'Amérique du Nord, s'embarque pour le Japon et, en 6 jours revient de Tokyo à Paris.
Arrêté en février et décembre 1929 par les tempêtes de Birmanie dans ses tentatives de raid vers Saïgon, prend une éclatante revanche en 1931 par la conquête de huit records du monde, dont celui de distance en circuit fermé sur 10 372 kilomètres.
Apôtre infatigable de l'aviation, puisant une énergie nouvelle dans l'adversité, après une première tentative brisée peu avant le but, est reparti quelques semaines après pour assurer à la France la première liaison sans escale avec le Japon qu'il se proposait d'atteindre d'un seul coup d'aile. Est, au cours de cette tentative, tombé héroïquement."
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