VESCO Marie, Henri
Naissance : 16/04/1865 à Aix-les-Bains (Savoie)
Entré en service : 01/10/1881 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Capitaine de frégate
Affectation : Croiseur auxiliaire Provence II Fonction : Commandant
Date : 26/02/1916 Age : 50 ans
Lieu : Mer Méditerranée centrale
MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS
Circonstances du décès Croiseur auxiliaire Provence II : CF Vesco, LV Besson, et MP2 Cudennec
Passagers : CV Réveille et LV Capin
La Provence II était un paquebot de la Compagnie générale transatlantique basé au Havre. En août 1914, ce navire fut réquisitionné avec son équipage et armé en croiseur auxiliaire sous le commandement du capitaine de frégate Vesco qui avait été placé en retraite d’ancienneté en 1911 mais rappelé au début de la guerre.
En 1914, la Provence II participa à la surveillance maritime du sud-est de la Sicile et en 1915, elle effectua six voyages comme transport de troupes vers les Dardanelles pour le Corps expéditionnaire français.
Le 23 février 1916, elle appareilla sans escorte de Toulon pour Salonique avec près de 2000 passagers, provenant pour la plupart du 372e Régiment d'infanterie et du 3e Régiment d'infanterie coloniale. Le 26 février vers 15 heures, elle se trouvait en mer Egée lorsqu'elle fut torpillée par le sous-marin U 35 commandé par Lothar von Arnaud de La Perrière.
Le navire coula en un quart d'heure, entraînant dans sa perte cinq officiers et plus de la moitié du personnel embarqué.
Citations & Décorations
Par décision parue au JO du 7 avril 1916, le capitaine de frégate Vesco a reçu la citation suivante à l'ordre de l'Armée :
"Brillant officier et marin consommé. A pris, dès l'instant où la Provence a été torpillée, les mesures qui eussent sauvé son bâtiment si la chose avait été humainement possible. S'est efforcé par tous les moyens de maintenir le calme et le sang froid parmi les passagers au cours de l'évacuation du navire. A suscité l'admiration de tous par son énergie. A fait noblement et publiquement le sacrifice de sa vie par cette phrase : "adieu mes enfants!" prononcée d'une voix forte quelques secondes avant d'être englouti avec son bâtiment."
Par décision parue au JO du 15 octobre 1919, le croiseur auxiliaire Provence II a reçu la citation suivante à l'ordre de l'Armée :
"Le croiseur auxiliaire Provence II, torpillé le 26 février 1916 en Méditerranée, a disparu avec une partie de son équipage qui a fait preuve jusqu'au dernier moment du plus grand courage et du plus grand sang-froid."
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