VERDAT Émile
Naissance : 11/03/1895 à Chatenoy-le-Royal (Saône-et-Loire)
Entré en service : 01/10/1913 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Aspirant de marine
Affectation : Brigade des fusiliers marins, 2e Régiment Fonction : Chef de section
Date : 10/11/1914 Age : 19 ans
Lieu : Dixmude (Belgique)
MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS
Circonstances du décès La Brigade des fusiliers marins était composée de 2 régiments, soit en tout 6 bataillons, et d'une compagnie de mitrailleuses.
En septembre 1914, après la bataille de la Marne, la ligne de front se stabilisa des Vosges à Soissons. Puis Allemands et Alliés s'élancèrent dans une "course à la mer" qui vit le déplacement de millions d'hommes.
L'armée belge évacua le camp retranché d'Anvers et fit retraite vers l'Yser. A Gand, les troupes anglaises et les fusiliers marins résistèrent et retardèrent l'avance allemande en direction de Calais. Les 6 000 fusiliers marins, commandés par l'amiral Ronarc'h et les 5 000 hommes de la brigade belge du colonel Meiser tinrent la ligne de chemin de fer Nieuport-Dixmude et subirent l'assaut de trois corps d'armée allemands.
L'amiral Ronarc'h, à qui l'on avait demandé de tenir quatre jours, demeura cramponné à Dixmude du 16 octobre au 10 novembre dans la vase des marécages et sous les obus, afin de barrer la route de Dunkerque et de permettre à l'armée belge de se réorganiser puis à nos renforts d'arriver. En une seule nuit, les défenseurs, qui étaient 6 000 contre 45 000, résistèrent à 14 attaques différentes.
La brigade perdit les deux-tiers de son effectif et sa résistance restera l'un des plus brillants faits d'armes de la guerre.
Pourtant les Allemands réussirent à s'emparer de Dixmude le 10 novembre, mais l'occupation de la ville n'avait plus alors qu'une importance secondaire. Jamais ils n'en purent déboucher.
L'aspirant Verdat disparut au cours de ces combats.
Citations & Décorations
Par décision du 4 novembre 1915, l'aspirant Verdat a reçu la citation suivante à l'ordre de la Brigade :
"Débordé par des forces ennemies très supérieures, a maintenu ses hommes à leurs postes et résisté jusqu'à la dernière extrémité."
Par décret du 13 décembre 1921 (JO du 16 décembre 1921), il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
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