PAMPELONNE (de GUYON de GEIS de) Joseph, Marie, Ange
Naissance : 08/04/1895 à Valence (Drôme)
Entré en service : 01/10/1911 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Enseigne de vaisseau de 1ère classe
Affectation : Torpilleur d'escadre Doxa Fonction : Officier en second
Date : 27/06/1917 Age : 22 ans
Lieu : Détroit de Messine
Références : |
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Toulon le 2 avril 1918 et transcrit dans les registres d'état civil de cette ville le 4 avril de la même année. |
MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS
Circonstances du décès Torpilleur d'escadre Doxa : LV Planchat (Cdt), EV1 de Guyon de Geis de Pampelonne, EV2 Perrier, Asp. Bollot
Lancé en 1906 à Stettin, le torpilleur Doxa, qui appartenait à la Marine Royale Hellénique, avait été saisi par la France lors des évènements d'Athènes en décembre 1916 et rattaché à la 2e Escadre de la Mer Egée au sein de la 1ère Armée navale. Il assurait en Méditerranée centrale la protection des transports de troupes et des navires de commerce, notamment entre Messine (Sicile) et Navarin (Grèce).
Avec le torpilleur Fronde, le Doxa faisait partie de l'escorte de deux bâtiments de commerce, le California et le Saint-Barnabé qui avaient quitté Messine le 27 juin à destination de Navarin. La nuit était claire (nuit lunaire).
Vers 21 h 30, à la hauteur de Reggio-de-Calabre, le Doxa fut torpillé par le sous-marin allemand UB 47 (commandé par l'oberleutnant zur See Hans Wendland). Il coula par l'arrière et disparut en quelques minutes. La Fronde qui se trouvait à l'avant du convoi fit demi-tour et se porta aussitôt sur les lieux, sauvant 42 hommes.
Il est probable que la torpille qui a coulé le Doxa était destinée au Saint-Barnabé. Il y eut au total 33 disparus, dont les quatre officiers.
Citations & Décorations
Par décision parue au JO du 17 août 1917, l'enseigne de vaisseau de Pampelonne a reçu la citation suivante à l'ordre de l'Armée :
"Disparu avec son bâtiment torpillé par un sous-marin ennemi, en accomplissant son devoir militaire."
Par décision ministérielle n° 932 PM/1 (JO du 7 juin 1919), il a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume.
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