OPIGEZ Maurice, Noël, Roger
Naissance : 01/01/1892 à Marseille (Bouches-du-Rhône)
Entré en service : 01/10/1908 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Enseigne de vaisseau de 1ère classe
Affectation : Brigade des fusiliers marins, 1er Régiment Fonction : Chef de section
Date : 12/07/1915 Age : 23 ans
Lieu : Près de Saint-Georges (Belgique)
Références : |
Acte de décès établi par l'ambulance n°1 de la brigade des fusiliers marins. |
MORT POUR LA FRANCE EN OPÉRATIONS
Circonstances du décès La Brigade des fusiliers marins était composée de 2 régiments, soit 6 bataillons, et d'une compagnie de mitrailleuses. Elle fut successivement engagée à Dixmude en octobre-novembre 1914, puis sur l'Yser à Steenstraat en décembre de cette même année.
Depuis cette date, elle était chargée de la défense du secteur de Saint-Georges près de Nieuport. Situé en bordure de l'Yser et isolé au milieu des eaux du polder inondé, Saint-Georges était une des clés de la défense. Attaques et contre-attaques se succèdent dans la région de Nieuport entre avril et décembre.
Le 9 mai 1915, une attaque allemande fut enrayée et dans la soirée deux points forts, la maison W et la ferme de l'Union furent occupés. Le 10 mai les positions nouvellement acquises furent violemment bombardées par des projectiles de 155mm. Un certain nombre d'hommes évacuèrent ces ouvrages mais durent traverser la route, exposés au feu de plusieurs mitrailleuses. Malgré des pertes nombreuses, dont celle de l'enseigne de vaisseau Boissat-Mazerat, l'ensemble des positions nous resta acquis.
Le 12 juillet, l'enseigne de vaisseau Opigez fut mortellement blessé d'une balle à la tête.
Citations & Décorations
L'enseigne de vaisseau Opigez a reçu une citation à la suite de son décès, mais le texte de cette citation ne figure pas à son dossier.
Par décision parue au JO du 14 juillet 1919, il a été inscrit au tableau spécial de la Légion d'honneur pour le grade de chevalier avec la citation suivante :
"Officier vaillant et plein d'entrain, tué à son poste de combat au moment où il venait de panser un de ses marins blessés et se redressait derrière un parapet."
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