NICOLAS André, Georges
Naissance : 18/02/1931 à Paris (13e) (Seine)
Entré en service : 01/10/1949 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Lieutenant de vaisseau
Affectation : Flottille 11 F Fonction : Pilote de l'avion SNCASE Aquilon 202 n° 38
Date : 07/03/1958 Age : 27 ans
Lieu : Au large de Bizerte (Tunisie)
Références : |
Jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de grande instance de la Seine le 4 juillet 1958. |
Circonstances du décès En avril 1955, la flottille 11 F fut armée d'avions de chasse à réaction SNCASE Aquilon et intervint en appui direct des troupes engagées en Algérie, à partir des bases de Karouba (Tunisie) et d'Alger - Maison Blanche.
Le 7 mars 1958, au cours d'un exercice d'interception de nuit au large de Bizerte (Tunisie), l'Aquilon 203 n° 38 que pilotait le lieutenant de vaisseau Nicolas entra en collision avec un Aquilon 202 de la 11 F (n° 72, piloté par le second maître Kerleroux). Ce dernier disparut avec son appareil qui s'écrasa en mer. Le LV Nicolas et son navigateur, un officier contrôleur aérien de l'armée de l'Air, réusirent à s'éjecter et leur parachute s'ouvrit normalement, mais le LV Nicolas ne fut jamais retrouvé.
Citations & Décorations
Par décret du 17 mars 1959 (JO du 22 mars 1959), le lieutenant de vaisseau Nicolas a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume avec la citation suivante:
"Officier hors de pair, exceptionnellement doué, pilote de chasse de très grande classe, enthousiaste du vol et de son métier, ses qualités s'étaient manifestées au plus haut degré dans tous ses postes et en particulier à la 11e Flottille de chasse tous temps.
Le 7 mars 1958, au cours d'un exercice d'interception de nuit dans lequel il remplissait le rôle de chef de section et d'avion plastron, une collision s'étant produite avec l'avion chasseur, a fait éjecter son navigateur et s'est éjecté dans les meilleures conditions de sang-froid et de rapidité. A conservé le souci de ses fonctions de chef de bord pendant la descente en parachute au cours de laquelle il a parlé à son navigateur, s'est soucié de son équipement d'oxygène et de son moral.
N'a pas été retrouvé.
Totalisait 1212 heures de vol dont 202 de jour et 47 de nuit sur Aquilon.
Mérite d'être cité en exemple à tout le personnel de la Marine."
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