PIMODAN (de LA VALLÉE de RARÉCOURT de) Henri, Charles, Marie
Naissance : 22/10/1911 à La Jumellière (Maine-et-Loire)
Entré en service : 01/10/1930 Origine : École navale
Informations relatives au décès
Grade : Capitaine de corvette
Affectation : Résistance
Date : 18/04/1945 Age : 33 ans
Lieu : Camp de Ludwigslust (Allemagne)
Références : |
Acte de décès établi le 2 mars 1946 par le ministère des Anciens combattants et transcrit à Paris 6ème le 11 mars 1946. |
MORT POUR LA FRANCE EN DÉPORTATION
Circonstances du décès Après avoir participé avec le croiseur Georges Leygues aux combats de Dakar en septembre 1940, le lieutenant de vaisseau de Pimodan embarqua en 1942 sur le croiseur Jean de Vienne.
Le 27 novembre, lors du sabordage de la Flotte, il se trouvait à terre à Carqueiranne (Var) avec la compagnie de débarquement du Jean de Vienne; apprenant qu'à Toulon les marins étaient considérés comme prisonniers de guerre, il choisit de dissoudre sa compagnie pour lui éviter la captivité et il ne se présenta à l'état-major qu'après avoir vérifié que ses hommes étaient libres et placés en congé d'armistice.
Il fut ensuite affecté à Paris au service de reclassement du personnel et accueillit à son domicile les marins en difficulté ou à la recherche d'une activité. Il entra alors dans l'organisation de résistance armée (ORA) sous les ordres du CV Pothuau.
Il fut arrêté par la Gestapo le 5 février 1944 et déporté en Allemagne.
Pendant son internement, il se fit remarquer par son dévouement pour ses codétenus. Il mourut lors de son transfert vers le camp de Ludwiglust (Mecklembourg).
Citations & Décorations
Par décret du 29 mai 1945 (JO du 28 juin 1945), le capitaine de corvette de Pimodan a été nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume avec la citation suivante :
"Officier ayant donné les preuves des plus belles qualités de courage, de sang-froid et de mépris du danger. Entré très tôt dans la résistance pendant l'occupation ennemie, animateur inlassable d'un organisme de recrutement de marins pour les forces françaises combattantes, propagandiste ardent de la cause alliée, a témoigné en toutes circonstances d'un patriotisme éclairé, d'un sens du devoir, d'une foi et d'un dévouement qui le classe au premier rang des meilleurs serviteurs de la Marine. Arrêté par la Gestapo le 4 février 1944 a été déporté en Allemagne où il a disparu."
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec palme.
Par décret du 7 juillet 1952, il a reçu la Médaille de la Résistance française.
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